À partir de 1936, en dehors de son enseignement, l’une des occupations principales de Jean Gosset, jeune professeur, concerne le mouvement Esprit, dont il est un membre actif
Mounier accordait une grande importance à la formation de groupes régionaux, pour que le mouvement soit implanté en province, et il compte sur ses collaborateurs dans les différentes régions pour faire vivre ces groupes.
Gosset organise des réunions à Brest et dans les environs (en 1938, une rencontre à Roscanvel), recrute des abonnés et anime des groupes de réflexion.
Une fois à Vendôme, à partir d’octobre 1938, Jean Gosset rejoint la « Fédération des pays de Loire », qui comprend déjà Orléans, Tours, Angers, etc. Il en est le correspondant régional et partage avec Madeleine Mounier les tâches d’organisation et de direction. On compte aussi sur lui pour se trouver un successeur comme correspondant pour la Bretagne… (Journal intérieur, mai 1939). Au congrès de Jouy de 1939, il est chargé de faire un rapport sur l’action des groupes.
Au cours des années 38 et 39, il se consacre davantage à sa collaboration au journal Le Voltigeur. Mais il donne encore également deux articles importants à Esprit, « Les Collèges du travail », en juin 1938 et « L’avenir des partis », en mai 1939, qui traitent non plus de questions philosophiques, mais de problèmes politiques ou sociaux.
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